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Jean-Pierre VOUCHE

CAMPAGNE D'AFFICHAGE ET DOCUMENTS DISTRIBUÉS
3 documents imprimés ont été conçus et distribués pour cette manifestation: affiches grand format placés dans la ville aux lieux stratégiques et associatifs - affichettes-invitations du même style, en format A4 à placarder ou distribuer - plaquettes A5-document d'information distribués lors du Forum et dans les lieux associatifs ou d'accompagnement.

TEXTE DU PROJET | CONTENUS ET OBJECTIFS DE L'ACTION
ContexteEntre 1990 et 1999, 652 femmes ont été victimes d’homicides sur la région parisienne, la moitié d’entre-elles a été tuée soit par le mari, soit par le compagnon. Ces chiffres ne sont que le reflet insupportable de la réalité d’un phénomène qui touche toutes les couches sociales, toutes les classes d’âge, toutes les cultures, et qui est resté trop longtemps tu par les victimes elles-mêmes qui ne trouvaient pas toujours près de chez elles les lieux et les personnels leur permettant de les accompagner dans la reconstruction sociale et personnelle dans lesquels le désarroi et le traumatisme les avaient plongées. Par ailleurs, l’ampleur du phénomène est d’importance puisque les violences, si elles s’exercent principalement  dans le cadre familial, dépassent celui-ci pour se décliner également dans la sphère du travail (harcèlement moral, harcèlement sexuel, injures, menaces, etc.), comme en atteste les enquêtes successives (CNIDF 1999/2000, Fédération Nationale Solidarité Femmes 1988/1989).Enfin, il convient de noter le sort particulier des femmes immigrées qui sont d’autant plus vulnérables que la barrière de la langue et la situation de chômage ne les engage guère à entrevoir une indépendance possible au moyen de la séparation.

NATURE DU PROJET
Ce projet s’articule autour d’un Forum Citoyen  (rencontre-débat) dont le thème sera « Les femmes beauvaisiennes confrontées à la violence », ayant pour support et introduction la projection d’un film lié à cette thématique (à l’ASCA), et se décline ensuite en forums de proximité dans un deuxième temps.1. Forum Citoyen  (Rencontre-débat) : Autour de personnalités investies dans la lutte contre les violences infligées aux femmes et de témoignages de femmes ayant subi des violences, les débats feront le point sur la situation de ce phénomène social, des moyens de lutte contre celui-ci (arsenal législatif, positionnement du Parquet, des services de polices, etc.), des opérations de prévention à mieux relayer ou à mettre en place auprès du public, notamment des plus jeunes (établissements scolaires).2. Les Forums de proximité des quartiers prioritaires de Beauvais : Organisés sur trois quartiers prioritaires de Beauvais (Argentine, Saint-Jean, Saint-Lucien). Ils s’adressent à tous, femmes et hommes, investis ou non dans les associations de quartier, travailleurs sociaux, éducateurs, animateurs. Ils durent trois heures à raison d’un atelier forum de proximité par semaine, sur une période d’un mois. Ils ont pour objet de libérer la parole, de mettre en relation l’ensemble des acteurs de terrain, d’identifier les personnes ressources -notamment les femmes étrangères ou d’origine étrangère particulièrement reconnues dans leur « communauté ». Un travail avec les associations des diverses communautés sera engagé avec des objectifs à court terme et à long terme.
Origine de l'actionSi l’activation des réseaux d’aide, d’accompagnement et d’assistance (CIDF, Entraide, foyers d’hébergement ABEJ, LFSM-AFTVS, etc.) aux femmes victimes de violence fonctionne plus que correctement, ces dernières restent encore trop démunies face à un phénomène qui touche encore trop de femmes isolées dans leur cadre familial et communautaire (culturel).  Un travail préparatoire a été organisé autour de chargé de mission territorial de la maison de quartier Argentine, de chargé de mission de la Politique de la Ville Mme Amina JEDDI, de l’IFEP M.Jaffer SANINI, de M.Jean-Pierre VOUCHE de la LFSM, avec des contacts et des accords de principe de l’association Entraide et du CIDF.
Objectifs poursuivisCette action vise :• A libérer la parole des femmes de Beauvais des diverses communautés culturelles victimes de violences, des communautés où la parole est difficile à faire émerger pour les femmes• Échanger en groupe, sortir du mutisme, sortir les femmes de l’isolement• Mettre en relation les femmes souffrant de violences avec les acteurs locaux, sensibiliser l’ensemble des acteurs locaux• Fédérer et mutualiser les initiatives des services et institutions oeuvrant pour la prévention et le traitement des violences faite aux femmes• Identifier les personnes ressources dans chaque communauté et quartiers prioritaires• Proposer des prises en charge et de traiter la souffrance
Public(s) cible(s)• Les quartiers prioritaires de Beauvais.• Les habitants : Les femmes et les hommes de ces quartiers.• Les responsables associatifs, les travailleurs sociaux (CISS, CMS), éducateurs, animateurs, services municipaux.
Partenaires concernés :CIDF, ENTRAIDE, IFEP, LFSM, ASCA, les services municipaux, CAF, Association « Destins de femmes », ABEJ – Emmaüs, les « Mamans Arc en Ciel », l’ASFA, l’ASCAO, l’Association Franco-Turque, les CMS-PMI des quartiers prioritaires, les éducateurs des Foyers de l’Enfance (ASE), et autres associations en contact avec les femmes de Beauvais

Rencontre-débat dont le thème « Les femmes beauvaisiennes confrontées à la violence » a pour support et introduction la projection d’un film lié à cette thématique (à l’ASCA), et se décline ensuite en forums de proximité dans un deuxième temps.

FORUM CITOYEN : " LES FEMMES BEAUVAISIENNES CONFRONTÉES À LA VIOLENCE

                                                                                                                                      14 novembre 2007

MES ACTIVITÉS POUR LA VILLE DE BEAUVAIS  — 2


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Une expérience pilote à Beauvais créée en 1999 par Jean-Pierre Vouche

PLAQUETTE "LE SUICIDE - REPÈRER - ÉVALUER - PRENDRE EN CHARGE"

                                                                                                                                                   août 2005

CONTENU DU GUIDE
Première partie : Les définitions du suicide
Deuxième partie : Les signes d’alerte
Troisième partie : Les facteurs de risque et de protection
Quatrième partie : Les modalites d’intervention
Cinquième partie : Les structures membres du réseau
Ce guide a été réalisé par les professionnels membres du réseau.

[voir le guide de 21 pages en .pdf]

Intervention de J.P.VOUCHE Directeur Clinique de la Consultation Ambulatoire pour familles en difficultés de Beauvais

APPROCHE HISTORIQUE ET SOCIOLOGIQUE DES PHÉNOMÈNES DE VIOLENCE

                                                                                                                                                   août 2005

[début de l'intervention]
Pendant longtemps la confiance dans le progrès a trouvé une de ses expressions dans l'idée que la violence devait régresser au fur et à mesure que nos sociétés progressaient dans la modernité. Modernité politique, associant dans un même projet la pacification du lien social et le renforcement de l'Etat moderne, chargé de policer la violence en s'attribuant le monopole légitime de la force ; modernité culturelle, dans la mesure où le procès de civilisation, tel qu'il est décrit par Norbert Elias ("La civilisation des mœurs" Paris, Calmann-Lévy,1973; "La dynamique de l'Occident" Paris, Calmann-Lévy, 1975.), passe par le refoulement, l'intériorisation et la maîtrise de conflits et de tensions qui sinon, se soldent par l'agressivité et la violence...

[voir le document de 9 pages en .pdf]

Une expérience pilote à Beauvais créée en 1999 par Jean-Pierre Vouche

C’est grâce au soutien financier, de la mairie de Beauvais dans le cadre du CONTRAT VILLE, contrat local de sécurité et du CCAS de la ville, du Conseil Général de l’Oise, de la Préfecture et de la Caisse d’Allocation Familiale de l’Oise, que celle-ci a pu voir le jour.
Les articles de cette rubrique :
• Historique de la consultation
• Groupe de paroles d’agresseurs sexuels

HISTORIQUE DE LA CONSULTATION

Soutien aux familles et aux parents en difficultésL’intervention ambulatoire est une intervention contribuant à soutenir la fonction parentale et à préserver des liens éducatifs, familiaux utiles au développement basal du jeune enfant ou adolescent.Ce travail en proximité des parents les plus en difficultés a pour finalité de conforter les liens familiaux dans les familles avec enfants en bas âges. Ceci vise à prévenir les exclusions en accompagnant les familles en risque de marginalisation ou qui se heurtent à des difficultés de vie passagères. Après une analyse des comportements familiaux déstructurants et par anticipation de leurs conséquences pour l’enfant (violences, échec scolaire, comportements de retrait, etc....), nous pensons qu’il est souhaitable de préserver son équilibre et son épanouissement.Ce travail permet d’aider les familles à être conscientes des responsabilités à assumer vis-à-vis de leurs enfants et de voir si celles-ci - quand elles sont démunies - repèrent mieux les "personnes-ressources" qui pourraient les accompagner dans le sens d’une autonomie de vie familiale. C’est aussi favoriser la transmission de savoir entre générations, car bien souvent les constats des groupes de réflexion organisés par la ville de Beauvais et dans le cadre des études de plusieurs départements (Val d’Oise, de la Seine-Saint-Denis, de l’Oise) présentaient un déficit en ce domaine.
HistoriqueCette création de "consultation ambulatoire spécialisée" repose sur des éléments de diagnostic élaborés auprès de collectivités locales et de leurs partenaires. Action préconisée dans des études réalisées pour les départements du Val d’Oise, de la Seine-Saint-Denis, de l’Oise en 1997 et 1999 par Jean-Pierre VOUCHE, actuel directeur clinique de la LFSM. Par exemple en 1998 à Beauvais (Oise), des groupes de réflexion de quartiers composés d’acteurs sociaux et d’habitants développèrent ces constats :
• Les parents en difficulté devant des conduites agressives, violentes, inciviles de leurs enfants ont du mal à entrer en contact avec les services institutionnels.
• Les services institutionnels déplorent l’absence des familles les plus en difficulté dans leur service.
• Les enseignants et responsables d’établissements scolaires ont des indicateurs de dysfonctionnement, de dérive éducative, de souffrance des membres des familles.
• Les parents délèguent leurs responsabilités, d’autant moins assumées que leur structure sociale est fragilisée, aux enseignants et aux professionnels chargés de la régulation sociale.
• Leurs préconisations :
- Création de rencontres non institutionnalisées en proximité pour des familles monoparentales avec l’appui d’un clinicien
.- Mise en place d’appuis personnalisés, pour responsabiliser les parents, en les rétablissant dans la plénitude de leur rôle.
- La constitution d’un pôle d’aide aux familles sous forme ambulatoire, afin de développer une action pour les familles les plus en difficulté, sous forme d’appui personnalisé à domicile, par une approche clinique et par une structuration des réponses familiales aux violences de leurs enfants
.- Ce pôle d’accompagnement prendrait la forme d’entretiens familiaux, dans des lieux les plus adéquats, là où les intéressés offriraient le moins de résistance, lieux privés ou lieu de proximité. Les demandes de rencontre se feraient par divers canaux, par les familles elles-mêmes auprès du clinicien (affiches dans tous les lieux publics avec son téléphone, précisant la gratuité de son intervention), des A.L.M.S, des maisons d’accueil et d’orientation citoyennes, d’associations de quartier ou de médiation, des établissements scolaires, qui relayeraient la demande auprès de l’intervenant spécialisé pour ces approches sensibles.Le clinicien prendrait contact de façon discrète et respectueuse des dignités des membres de ces familles. C’est un travail d’écoute, un savoir-faire et un savoir dire qui demande du temps et une poursuite du processus, afin de créer confiance et d’amener un des relations d’ouverture des familles les plus repliées sur elles-mêmes.En décembre 1998 la Ville de Beauvais et la préfecture de l’Oise créent cette consultation innovante (probablement, la seule au niveau national d’après nos informations). La gratuité des consultations est proposée aux familles demandeuses. Elle rentre dans le cadre du C.C.P.D et Contrat Local Sécurité Prévention.La C.A.F reconnaîtra en 1999 cette action comme allant dans le sens de leur politique de soutien à la fonction parentale. Un comité de pilotage composé de tous les acteurs locaux, chargé de mission C.L.S, direction des Affaires interministérielles Préfecture de l’Oise, inspecteurs A.S.E, Conseil Général, inspecteur principal D.D.A.S.S, directeur du C.C.A.S, adjointe de la C.A.F, Inspection Académique, Commissaire de Police, directeurs de Foyers, procureur adjoint au T.G.I, etc. suit l’action, et la reconduira en 1999, 2000, 2001.
Bilan de l’action au 31.12.1999A un an de fonctionnement,· 627 consultations pour 113 familles.· 799 personnes dont 599 adultes et 200 enfants ont bénéficié de cette consultation sur appel direct des intéressés la plupart du temps.· 78% des rencontres se sont réalisées à domicile, 22% dans des lieux de proximité foyers, C.M.S, écoles, lycées, P.L.I.E, classe-relais, centre de formation, mairie.· Une moyenne de 5,5 entretiens par famille avant une orientation sur l’institution adéquate, sinon prise en charge de la famille sur une période plus longue afin de consolider les acquis jusqu’à 30 rencontres.· Travail de partenariat et de réseau avec 309 personnes, 179 visites ou contacts pour des concertations inter institutionnelles avec les acteurs locaux pluriprofessionnels.· La demande des familles et des professionnels touche le renforcement du rôle et des responsabilités éducatives des parents, par notre action d’écoute, d’appui et d’accompagnement de la parentalité en proximité nous sommes arrivés à remettre en relation avec des institutions près de 60% des familles. Les autres familles en détresse exigeant une prise en charge répétée et sur du long cours ont été suivies régulièrement évitant ainsi leur marginalisation ou leur éclatement. Ce travail de responsabilisation pouvant être long au regard des histoires de vie de certains parents.
Bilan de l’action au 31.12.2000· 120 familles en difficulté ont fait appel au dispositif original, sur simple appel téléphonique.Nombre constant d’une année sur l’autre.· 50% des situations après notre évaluation sont orientées vers les structures classiques avec le consentement éclairé du sujet (parent ou enfant).· 33% de situations plus difficiles ont nécessité la poursuite d’une démarche répétée vers les familles, avec une difficulté du relais. La solution développée a été à un moment donné, la co-intervention avec les services sociaux avec une approche à la fois psychologique, éducative et sociale.· 17% où nous avons réalisé une action ponctuelle permettant rapidement de resituer chaque protagoniste en position de responsable à même de faire les démarches par lui-même Après deux années de fonctionnement ce travail de proximité a confirmé les besoins de réassurance, de dédramatisation, de responsabilisation du ou des parents en proposant des perspectives de solutions progrédientes. Et notre action a aussi permis de retisser des liens avec des institutions de terrain, notre travail favorisant la démarche d’un premier contact avec celles-ci.L’expérience a montré que la proposition d’échange par téléphone (parfois d’abord anonyme) puis l’offre d’aller vers les familles permettait un mode plus souple d’abord de familles en difficulté, qui n’ont pas toujours la maturité psychique pour affirmer une démarche structurée vers un milieu professionnel social ou soignant, repéré mais un peu craint, du fait d’une certaine ambivalence.Les situations rencontrées :- mères isolées se trouvant en situation délicate du point de vue psycho-social, dépassées dans leur rôle éducatif- vulnérabilité de certains parents- désarroi devant des difficultés que présentaient leurs enfants au niveau de l’intégration scolaire- abandon de l’autorité paternelle- divorce passionnel mettant en danger le bon développement de l’enfant- violences familiales- incestes dévoilés avec signalement de notre part aux autorités judiciaires et administratives- maltraitance sur un ou plusieurs enfants, appels directes des enfants, demandes des parents dépassés par leur charge familiale.- Incompréhension de l’agressivité que déploient parfois leurs enfants- Violences d’adolescents sur la mère et en milieu scolaire (milieux immigrés)- Troubles de la personnalité des parents ayant un passé de séjour en milieu psychiatrique- Problèmes de couple- Tentatives de suicide d’un des parents- Action de maintien en milieu scolaire- Difficultés d’intégration dans le milieu familial- Troubles relationnels parents -enfantsL’origine des appels :- demandes directes suite à affichage public sur la ville, grande majorité, 80%- demandes écoles publiques- demandes des commissariats et antennes de quartiers- demandes de foyer de femmes battues- demandes d’avocats et de juges.
Jean-Pierre VOUCHE (psychologue clinicien, psychothérapeute familial) à l’initiative de cette création innovante s’associera fin 1999 avec l’A.F.T.V.S Association Française de Thérapie du Traumatisme des Violences Sexuelles et Familiales et de Prévention - président-docteur Roland Coutanceau
NOS DÉLÉGATIONSEn effet l’essor de ce type de consultation va demander un renforcement pour passer à cinq intervenants à temps partiel itinérants sur la ville et les agglomérations limitrophes en demande de ce type de structure de proximité.A ce jour l’action est conduite - sous la direction du docteur Roland Coutanceau - par Jean-Pierre VOUCHE responsable du projet et directeur clinique de la LFSM et l’action est gérée par la LFSM  GROUPE DE PAROLE D'AGRESSEURS SEXUELS      Groupe de parole thérapeutique des pédophiles— Les buts de la psychothérapie de groupeSix objectifs thérapeutiques :1. Parvenir à contrôler son comportement délictuel2. Comprendre ses schémas de distorsion névrotique3. Devenir empathique envers les autres4. Développer des attitudes plus responsables et matures socialement5. Métaboliser ses sentiments d’hostilité et de ressentiment6. Développer une meilleure image de soi...Sexuellement- Reconnaître que le comportement sexuel implique à la fois une responsabilité et une gratification
— Le thérapeute :1. Analyse les formes de résistance au traitement pour que les agresseurs s’associent au traitement et aux buts thérapeutiques.2. Élabore des objectifs spécifiques à chacun pour développer une plus grande tolérance à la critique et aider à exprimer des sentiments négatifs, agressifs ouvertement.
— Situations du pervers dans une évolution- Pulsions sexuelles- Pulsions agressives- Relation d’objet- Symptômes pervers on s’intéresse soit par une orientation conceptuelle psychanalytique ou systémique    A) Orientation psychanalytique- à l’étude de la régression (dépendance)- au transfert leader-client par opposition à client-client- aux phases de développement du groupe d’après les concepts de dépendance et d’interdépendance, de pouvoir-amour et d’autorité intimité   B) Orientation systémique- les phénomènes de groupes, cohésion, leadership, comment les agresseurs éliminent l’apparition de la cohésion de groupe- le modèle systémique reposera sur l’analyse de l’affection (tensions primaires, sentiments de malaise), du pouvoir, de la communication.
— Situation du pervers dans son évolution Les éléments clés à interpréterNom du patient : Pulsions sexuelles · Quelle est la zone érogène prédominante (orale, anale, phallique ou génitale) ?· À quel type d’objet (total ou partiel) s’adresse cette pulsion ?· À quelle angoisse fondamentale (séparation-anéantissement, morcellement-symbiose, castration) se rattache-t-elle) ?· Quels deuils (omnipotence, bisexualité, désir d’exclusivité, désir d’enfanter) ne sont pas complétés ? Notes personnelles Pulsions agressives · Quelle modalité hostile (frustration, colère, peur-destruction, domination, vengeance )est utilisée par le patient ?· Quelles compétences sont prévisibles pour l’objet ?· Dans quelle mesure le client s’en préoccupe-t-il ? Relation d’objet · Quelles sont les qualités des parents internes ?· Quel est le prototype de la relation d’objet ? Symptômes pervers · Quel rapport peut être établi entre pulsions sexuelles et agressives et relation d’objet eu égard au symptôme ?· Quel est le scénario du fantasme pervers ?· Quel traumatisme psychique y est décelé ?· Quelle illusion y est entretenue ?· Quel est le rôle et la fonction de l’objet-victime ? Compulsion du pervers à idéaliser · Le sexe masculin· L’objet partiel· La sexualité pré-génitale L’apport clinique · Pour forcer l’insight· Mise à jour des sentiments négatifs que suscite le sexe féminin (crainte, dégoût, répulsion, désaveu Les objectifs d’animation de groupe de parole d’agresseurs sexuels Pédophiles Dans le choix des patients sont pris en compte des critères criminologiques et des indications psychiatriques ou psychopathologiques.
ObjectifsLa prise en charge d’agresseurs sexuels susceptibles de commettre, pendant leurs permissions ou `leur sortie de prison, de nouveaux actes délictueux exige des objectifs précis, dans un registre non seulement thérapeutique mais aussi socio-éducatif. Les objectifs retenus ont été les suivants ;• Objectifs thérapeutiques :  - l’analyse des distorsions cognitives  - la reconnaissance de l’altérité  - le développement de l’empathie  - la prise de conscience des conséquences traumatiques de la violence exercée sur la victime  - la compréhension des processus internes et externes à l’origine du passage à l’acte transgressif  - la levée du déni - Objectifs socio-éducatifs : - le développement des habiletés sociales relationnelles  - la gestion des conflits  - le contrôle des pulsions  - la maîtrise de la sexualité déviante
La chaîne d’agression Aubut, Engel, Bandura, George et Marlatt
Réalité« chaîne d’agression » Signification Consciente Signification inconsciente
Conflit actuelMineur ou majeurê
Responsabilité attribuée à l’autreê
Renvoie à une Vulnérabilité narcissique, angoisse d’abandon,
Angoisse fusionnelleê
Sentiment de malaise
Perceptible de l’extérieur intolérance à la frustration, irritabilité, alcoolisationê
Malaise subjectif non expliqué ou attribué à autrui difficilement identifiable et dicibleê
Refoulement de la rage ou de la dépressionê Recrudescence des fantaisies déviantesrationalisationsê
Distorsions cognitives
Tentative de justification envers lui-même, rendant sa perception de la réalité conforme à ses désirsê Amorce de la récupération sur un mode triomphaliste, maîtrise des objetsê Choix apparemment anodins, modifie imperceptiblement de son mode de vie, trajet domicile -travailê
Rationalisations
Neutralisation de la culpabilité
Situations à risques
Position de passage à l’acte imminent
Négation, hasard
Jeu pulsionnel,ambivalence
Acte sexuel déviant, passage à l’acte
Diminution de la tension subjective, soulagement temporaire
Maîtrise temporaire de l’objet, assouvissement pulsionnel La chaîne d’agression restitue la notion de temporalité bien souvent absente du discours des patients et les aide à construire un récit personnel de l’émergence de leur violence. L’agression sexuelle étant très souvent précédée d’une séquence d’événements, pensées, affects, fantaisies, autant de signes avant-coureurs. Nous nous attachons au fil des séances à isoler ces faits tangibles, observables, pour les mettre progressivement en lien dans une recherche de sens s’appliquant tant à chacune des six étapes de la chaîne d’agression que d’une manière plus générale, aux choix de vie du sujet.     

CONSULTATION AMBULATOIRE D'AIDE PSYCHOLOGIQUE POUR FAMILLE EN DIFFICULTÉ

                                                                                                                                                         1999

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